Deepfakes vs YouTube : Les balises d’authenticité suffiront-elles
YouTube s’attaque aux vidéos truquées : pas de pitié pour les deepfakes et autres contenus artificiels.
La plateforme déploie des balises d’authenticité pour signaler si une vidéo a été capturée par une caméra conforme aux normes C2PA.
Le but ? Protéger les utilisateurs des vidéos retouchées, montées de toutes pièces ou trafiquées par l’intelligence artificielle (IA).
Un pas de plus vers la transparence ?
Peut-être. En tout cas, YouTube joue la carte de la sécurité numérique… ou du moins essaie.
Le C2PA : l’arme secrète contre les faussaires du net
Un monde où tu peux faire confiance à ce que tu vois en ligne ?
Non, tu ne rêves pas, c’est le projet un peu fou de YouTube avec sa nouvelle balise1 d’information basée sur les normes C2PA (Coalition for Content Provenance and Authenticity).
En gros, c’est comme un tampon “100% pur jus” pour tes vidéos.
Comment ça marche, ce truc ?
C’est simple comme un tuto beauté en 50 étapes :
- Tu filmes avec un appareil compatible C2PA.
- Tu uploades sur YouTube sans bidouiller ton chef-d’œuvre.
- Et hop, une jolie mention “capturé avec une caméra” apparaît, pour attester de l’authenticité de ton contenu.
Mais attention, si tu oses ne serait-ce que retoucher un pixel, la mention disparaît plus vite qu’un influenceur devant une facture.
Google : Dr Jekyll et Mr Hyde de l’IA
Voilà qui est cocasse : Google, le papa de YouTube, qui pousse d’un côté l’IA générative et de l’autre, tente de nous protéger de ses dérives.
C’est un peu comme vendre des cigarettes tout en finançant la recherche contre le cancer, non ?
L’IA, ce meilleur ennemi
En gros, d’un côté, tu as donc YouTube qui se bat contre le contenu généré par l’IA en intégrant ces balises d’authenticité.
Mais de l’autre ? Le même YouTube encourage la génération de contenu par l’IA, teste des réponses automatiques aux commentaires, et promeut l’IA partout où il peut.
On pourrait même croire qu’ils veulent qu’on partage des fakes, mais avec modération.
Les deepfakes, ce fléau moderne
Parlons-en de ces fameux deepfakes. Ces vidéos trafiquées plus vraies que nature, qui font passer Photoshop pour un jeu d’enfant.
YouTube a bien compris que si on ne fait rien, on finira par croire que la Terre est plate…
Les balises de YouTube changent-elles la donne ?
Oui et non.
Elles permettent de savoir si une vidéo est authentique, mais elles ne détecteront pas tous les deepfakes.
Si une vidéo n’est pas conforme aux normes C2PA, cela ne veut pas dire qu’elle est fausse… mais ça nous pousse tout de même à nous méfier.
Bref, un petit pas pour la vérité, mais pas encore un grand pas pour l’humanité.
La transparence, nouvelle monnaie d’échange
Dans ce monde où même votre grand-mère pourrait être un deepfake2 (si, si, méfiez-vous de ses cookies un peu trop parfaits), la transparence devient une denrée rare.
YouTube l’a bien compris et nous sort donc sa carte “Authenticité” comme un magicien sortirait un lapin de son chapeau.
Un bon point pour le journalisme de demain ?
Imaginez un monde où chaque vidéo d’actualité porterait ce petit badge.
Fini les théories du complot ! Enfin… jusqu’à ce que quelqu’un trouve comment pirater le système.
Parce que, désolé d’être pessimiste, ça arrivera forcément.
L’authenticité, ce nouveau challenge
La lutte contre les deepfakes et les contenus truqués est un véritable casse-tête chinois à l’ère du numérique.
As-tu déjà essayé d’attraper de la fumée à mains nues ? Eh bien, c’est pareil, dès qu’on pense avoir trouvé une solution, le problème se transforme et nous échappe.
Dans ce contexte, l’initiative de YouTube mérite d’être saluée.
Certes, ce n’est pas la panacée, mais c’est un effort louable vers plus de transparence et d’authenticité.
YouTube tente ainsi de poser les premières briques d’un édifice qui, espérons-le, grandira et se renforcera avec le temps.
C’est un peu comme si, dans l’océan tumultueux des fake news, la plateforme avait décidé d’installer un petit phare.
Ce n’est pas grand-chose, mais ça peut aider à s’orienter.
Mais soyons réalistes : ce n’est pas demain la veille qu’on arrivera à bout des irréductibles désinformateurs.
Ces petits malins ont plus d’un tour dans leur sac et ne manqueront pas d’imagination pour contourner les nouvelles mesures.
Mais, on a quand même le droit de rêver, non ?
Rêver d’un internet où l’on pourrait naviguer sans avoir besoin d’un détecteur de mensonges intégré à notre cerveau.
En attendant ce jour utopique, restons vigilants, cultivons notre esprit critique, et applaudissons les initiatives qui vont dans le bon sens.
Partage-nous ton avis sur le sujet dans les commentaires, en espérant que ce ne soit pas une IA qui te réponde !
PS : Si jamais vous tombez sur une vidéo de moi en train de danser la macarena sur TikTok, sachez que c’est forcément un deepfake. Ou alors que j’ai vraiment, vraiment trop bu.
Références
- YouTube Implements New Capture Disclosure to Combat Deepfakes. Social Media Today, du 16 octobre 2024. Consulté le 18 octobre 2024. ↩︎
- YouTube Introduces New ‘Captured with a Camera’ Label to Combat Deepfakes. Medianama, du 17 octobre 2024. Consulté le 18 octobre 2024. ↩︎