Meta relance la reconnaissance faciale pour lutter contre les arnaques, mais entre sécurité renforcée et vie privée menacée, peut-on vraiment leur faire confiance ?
La plateforme sociale teste actuellement de nouvelles fonctionnalités de sécurité basées sur la reconnaissance faciale.
Et oui, cette technologie rangée au placard en 2021 fait son come-back, tel un chanteur has-been tentant un énième retour sur scène.
Mais Mark Zuckerberg, notre cher PDG aux allures de robot bienveillant, nous promet cette fois-ci que tout sera différent.
La chasse aux faux comptes de célébrités est ouverte
Meta compte notamment utiliser la reconnaissance faciale1 pour identifier ces publicités douteuses qui se servent de la tête de tes célébrités préférées pour te faire tomber dans le panneau.
Si un escroc tente par exemple d’utiliser la photo de Leonardo DiCaprio pour te vendre des cryptomonnaies douteuses, l’IA de Meta le repérera immédiatement.
En gros, la machine compare le visage de la pub avec celui des stars bien au chaud dans les bases de données de Facebook et Instagram. Si ça matche et que c’est une arnaque, pouf, la pub disparaît aussi vite qu’elle est apparue.
Un système qui ne conserve (supposément) aucune donnée
Meta insiste lourdement sur la protection des données : les informations faciales sont supprimées instantanément après la comparaison.
Pas de stockage mystérieux dans des serveurs secrets, promis juré !
Même si on aimerait bien y croire aussi facilement qu’aux promesses de régime miracle sur Instagram…
La révolution du selfie vidéo : ton visage comme sésame
Meta ne se contente pas de virer des pubs frauduleuses. Non, non, non !
La plateforme va plus loin et teste la reconnaissance faciale pour aider les utilisateurs à récupérer leurs comptes piratés.
Tu sais, ces moments où ton compte est bloqué et où tu ne sais plus comment prouver que c’est bien toi ?
Eh bien, Meta te demande maintenant un selfie vidéo pour vérifier que ta trombine correspond à ton profil.
Simple, non ?
Rassure-toi, Meta te jure (encore une fois) que ces vidéos ne seront ni stockées, ni balancées sur ton profil pour que tout le monde admire tes skills en duckface.
Elles sont juste là le temps de te reconnaître et après, hop, direction poubelle numérique.
Enfin, ça, c’est ce qu’on nous dit.
C’est presque touchant de voir à quel point ils insistent sur ce point.
Après tout, ce n’est pas comme s’ils avaient déjà eu des problèmes avec la gestion des données personnelles, n’est-ce pas ?
Pourquoi ce retour soudain de la reconnaissance faciale ?
Ah, la question que tout le monde se pose : pourquoi remettre la reconnaissance faciale sur le tapis après l’avoir abandonnée il y a trois ans ?
Simple : Meta est en pleine opération “je renforce ma sécurité” pour contrer l’invasion des arnaques en ligne.
Parce que oui, les escrocs, c’est pas des amateurs, et Meta se doit de protéger ses utilisateurs (et sa réputation, accessoirement) face à ces magouilles de plus en plus sophistiquées.
Mais ne soyons pas naïfs, il y a aussi un enjeu d’image pour Meta. Ils traînent quelques casseroles du côté de la vie privée et ont besoin de se racheter une conduite auprès du public et des régulateurs.
Leur grand discours est simple : “Cette fois, c’est uniquement pour te protéger, promis juré !”.
Mouais, à voir.
Le côté obscur de la force
Alors oui, sur le papier, ça semble cool, cette technologie2 qui nous protège des méchants escrocs.
Mais il y a un “mais” de la taille d’un serveur de données : la reconnaissance faciale, c’est puissant.
Et comme on l’a déjà vu ailleurs (bonjour la Chine), ça peut rapidement devenir un cauchemar de surveillance.
Imagine un monde où chaque visage est scanné, analysé et fliqué en temps réel.
Brrr, ça donne des frissons !
Des garde-fous en béton (ou en carton ?)
Meta a tout prévu : notifications, opt-out, suppression (supposément) immédiate des données…
Sur le papier, c’est parfait ! Presque aussi parfait que leurs précédentes promesses sur la protection de nos données.
L’impact pour les utilisateurs : des pubs plus clean, mais à quel prix ?
Alors, tout ça, c’est bien beau, mais qu’est-ce que ça change pour toi, utilisateur lambda ?
En théorie, tu devrais voir moins de pubs frauduleuses qui te vendent des rêves à base de montres en or à 10 €, et ça, on peut dire merci à Meta.
Plus de sécurité, moins d’arnaques, c’est toujours bon à prendre.
Mais le vrai coût, c’est la confiance que tu places en Meta pour utiliser tes données faciales.
Pour certains, c’est le deal avec le diable. Pour d’autres, c’est un mal nécessaire pour un internet un poil plus sûr.
Reste à voir de quel côté tu te places.
La reconnaissance faciale : quand Meta fait volte-face avec nos faces
N’est-ce pas savoureux de voir Meta revenir sur ses pas, tel un ado qui avait juré à ses parents de ne plus jamais toucher à la console ?
En 20213, c’était : “Non, non, la reconnaissance faciale, c’est fini, promis !”.
Et aujourd’hui : “Mais si, faites-nous confiance, c’est pour votre sécurité !”.
Un revirement qui ferait presque sourire si on ne parlait pas de nos données biométriques.
Bien sûr, pouvoir vérifier si c’est le vrai Cristiano Ronaldo qui te propose d’investir dans son “incroyable élevage de licornes au Portugal”, c’est plutôt pratique.
Mais entre la protection contre les arnaques et le risque de dérapage vers une surveillance généralisée, la ligne est aussi fine que les sourcils d’une influenceuse.
Reste à voir si Meta saura résister à la tentation du “tant qu’on y est, on pourrait aussi…”.
Alors, tu te sens prêt à faire partie de cette nouvelle expérience sociale ? Est-ce que la reconnaissance faciale de Meta te fait plus peur qu’un lundi matin ou au contraire, tu trouves ça rassurant ?
Balance ton avis en commentaire, et n’oublie pas de taguer ton influenceur préféré – histoire de vérifier si c’est vraiment lui !
Références
- Testing New Ways to Combat Scams and Help Restore Access to Compromised Accounts. Meta, du 21 octobre 2024. Consulté le 23 octobre 2024. ↩︎
- Meta Experiments With Facial Recognition for Security Purposes. Social Media Today, du 21 octobre 2024. Consulté le 23 octobre 2024. ↩︎
- An Update On Our Use of Face Recognition. Meta, du 2 novembre 2021. Consulté le 23 octobre 2024. ↩︎